CHRONIQUE COLLECTIF - Les bons reflexes du leader en temps de crises
Paule Boffa-Comby - Chronique - En temps de crises, quels sont les bons réflexes du leader ? :
Quels sont les bons réflexes
du leader en temps de crise ?
En 3 questions...
CHRONIQUE :
Qui dit crise, dit peur. Qui dit peur dit risque de paralysie ou de réaction disproportionnée ou hâtive.
Les informations pesantes et menaçantes qui tournent en boucles dans les médias, les cellules de crise qui s’enchainent, les réunions en série pour recenser les risques et pointer les difficultés présentes et avenir accroissent le sentiment de peur et la tentation de repli. Notre cerveau passe en mode survie/hyper-réactivité et les phénomènes de rumination et la tunnelisation (bien connus des neurosciences) nous privent, sans que nous en soyons toujours conscients, d’une grande partie de nos potentiels. Ils focalisent toutes nos énergies sur l’éventualité du pire ». En découlent des comportements contre-productifs comme faire la queue dans les supermarchés avec des centaines de personnes agglutinées dans une surface confinée par peur de pénurie alors que cela augmente les risques de transmissions du virus … ou le réflexe d’épargne qui rajoute au risque de récession et de paralysie des économies mondiale, etc. Le risque est donc qu’à la pandémie du Corona Virus, s’ajoute une pandémie de peur et de repli.
En temps de crise, chacun scrute les moindres de ses réactions et tente de lire à travers les lignes dans chacune de ses décisions. La priorité est donc à la prise de recul et -paradoxalement- à prendre des temps pour soi, à être en conscience de ses émotions, de ses réactions (et de ce qu’elles peuvent générer autour de soi).
Plus que jamais, dans la crise, les personnes cherchent un capitaine capable de montrer le Nord même par temps de gros vents et de brouillard. Et plus que jamais, le leader doit rester en vigilance quant à la tentation (accrue par la pression du court-terme et la perspective d’une récession dont la profondeur et la durée restent inconnue) de se sentir omniscient et omnipotent, de prendre tout sur ses épaules.
Qu’il s’enferme et se replie et l’ensemble de l’organisation risquera de s’enfermer et de se replier. Qu’il s’ouvre aux avis des personnes qualifiées, qu’il s’entoure pour rechercher les meilleures solutions, qu’il accepte de travailler par itérations successives (cad de décider en conscience du manque de visibilité au risque de devoir amender sa décision aux vues d’informations ultérieures) et son équipe, ainsi que le reste de l’organisation en fera de même…
En temps de crise, chacun scrute les moindres de ses réactions et tente de lire à travers les lignes dans chacune de ses décisions. La priorité est donc à la prise de recul et -paradoxalement- à prendre des temps pour soi, à être en conscience de ses émotions, de ses réactions (et de ce qu’elles peuvent générer autour de soi).
Plus que jamais, dans la crise, les personnes cherchent un capitaine capable de montrer le Nord même par temps de gros vents et de brouillard. Et plus que jamais, le leader doit rester en vigilance quant à la tentation (accrue par la pression du court-terme et la perspective d’une récession dont la profondeur et la durée restent inconnue) de se sentir omniscient et omnipotent, de prendre tout sur ses épaules.
Qu’il s’enferme et se replie et l’ensemble de l’organisation risquera de s’enfermer et de se replier. Qu’il s’ouvre aux avis des personnes qualifiées, qu’il s’entoure pour rechercher les meilleures solutions, qu’il accepte de travailler par itérations successives (cad de décider en conscience du manque de visibilité au risque de devoir amender sa décision aux vues d’informations ultérieures) et son équipe, ainsi que le reste de l’organisation en fera de même…
Clef n° #1 : Se souvenir que la confiance est la meilleure réponse à l’incertitude : >> lire la suite
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