L’intelligence collective : un nouveau leadership ? – Le cercle Les Echos
Faut-il opposer intelligence collective et leadership ou voir en l’un et l’autre des complémentaires indissociables dans une période de mutation accélérée du monde économique et des usages, qui demande de savoir trouver des réponses concrètes et de nouvelles formes de coopération pour gagner en agilité, en capacité d’innovation et en compétitivité ?
Dans un monde incertain, changeant, global et ultra connecté, les modes de leadership traditionnels qui intronisaient un chef clairvoyant, omniscient et omnipotent, une hiérarchie affirmée et un mode d’information descendant ne sont plus vraiment réalistes ni souhaitables. Cela signifie-t-il, pour autant la fin du besoin de “leaders”, d’autorité, de cadre et de leadership ? L’intelligence collective peut-elle s’autoproclamer, être autogérée et se passer de leaders ?
La ligne est si facilement franchie dans les esprits et la confusion si commune entre “l’intelligence collective“, la vraie, l’efficace, et un “participatif sans limites et sans cadre permettant tout et son contraire parce que nul ne devrait trancher pour ne pas risquer de remettre en question la responsabilité donnée à chacun de co-construire”.
Pour que l’intelligence collective porte tous ses fruits et apporte les solutions innovantes et la fierté partagée d’une réussite commune et indiscutable, il lui faut, ainsi, des conditions sine qua non. Le respect d’un cadre et de règles établies, et l’existence d’une autorité reconnue par tous les acteurs comme garante du bon fonctionnement de cette intelligence partagée en font partie : un(e) leader.
Pour qu’il y ait fertilisation croisée lors du travail en commun, il faut en effet qu’il y ait, à minima :
1) Un objectif affirmé et partagé (“Que cherche-t-on à atteindre ?” )
2) un cadre défini (“Qu’est-ce qui est discutable et qu’est-ce qui ne l’est pas ?”)
3) une autorité capable à la fois… ▶ lire la suite de l’article
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